Cette campagne s’appuie sur un concept simple et brutal : sous la torture, même la vérité perd le sens. En détournant les figures universelles de paix et de justice - Gandhi, Mandela, Malala - nous exposons l’absurdité de la torture. Leurs visages marqués, leurs mots inversés, incarnent l’idée que la violence détruit tout : la pensée, la parole, l’identité. Un dispositif minimaliste - un portrait, une phrase, un bloc Amnesty - qui dit l’essentiel avec une efficacité implacable. Parce que faire dire l’inverse à ceux qui incarnent le vrai, c’est montrer à quel point la torture est inhumaine et inefficace.